Entretien avec Pierre Goudiaby ATEPA : « En toute modestie, je suis prêt à accompagner le président de la République pour… Je n’ai pas été d’accord avec Abdoulaye Wade sur… Pour moi, Sonko est quelqu’un de… »

Pierre GOUDIABY - © Malick MBOW
Pierre GOUDIABY – © Malick MBOW

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’architecte ingénieur est revenu sur ses débuts dans le monde de la construction ainsi que son parcours dans le monde des affaires, de la république et de l’architecture.  Concernant la mise en place de ce qu’il considère comme « La nouvelle route vers le fer et l’aluminium », le natif de Ziguinchor est convaincu que le développement de l’Afrique est entre « ses mains », car étant entouré d’autant de richesses. Il faudra donc pour lui, faire une relecture de tous ces paramètres pour faire bon usage de ses ressources.

Son initiative coïncidant avec sa forte conviction que la transformation des matières premières peut se faire par et pour les pays africains, Pierre Goudiaby ATEPA propose la construction ou la création au Sénégal d’un « hub sidérurgique » pour la transformation de certaines richesses qui sont déjà à Kédougou avec les réserves prouvées de 750 millions de tonnes de minerais de fer.

Pour l’architecte, au lieu du PSE, il faudrait plutôt se concentrer sur le PSD (Plan Sénégal Développé). Considérant qu’il a déjà entamé des discussions, des échanges sur le projet de développement à travers un programme solide, Pierre Goudiaby compte le mettre sous les yeux du chef de l’État, bien entendu avec d’autres acteurs avec qui il est en train de travailler.

L’ancien Ministre-conseiller de Abdoulaye Wade est aussi revenu sur l’actualité politique, notamment sur le dialogue national : « quand le président appelle au dialogue, la bonne option est d’aller répondre à l’appel, car le Sénégal ne peut se développer en solo. C’est pourquoi je n’ai pas été d’accord avec Abdoulaye Wade sur son refus de participer à ces échanges ».

L’architecte pour finir, estime qu’en ce qui concerne le Fast-track, il faut revoir d’abord les fondamentaux avant de s’engager dans sa mise en œuvre concrète et cela, avec la civilisation numérique qui doit être au-devant pour répondre aux exigences de ce nouveau slogan. Aussi, ajoute-t-il, il est « en phase pour l’accompagnement du chef de l’État dans le but d’apporter sa touche pour le développement du pays ».

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