Stro­mae : l’an­goisse de sa femme Cora­lie face à sa mala­die et sa descente aux enfers

 

Stromae - © Malick MBOW
Stromae – © Malick MBOW

 

Invité dans 19h le dimanche, Stro­mae a évoqué les problèmes de santé qui l’avaient contraint à écour­ter sa tour­née il y a trois ans. Présente à ses côtés lors de cet entre­tien, sa femme Cora­lie Barbier a avoué avoir eu très peur pour lui.

En pleine tour­née sur le conti­nent afri­cain en 2015, Stro­mae avait été contraint d’an­nu­ler une partie de ses concerts. Traité à l’époque contre le palu­disme, le chan­teur avait subi les terribles effets secon­daires du médi­ca­ment, comme il l’avait raconté dans Libé­ra­tion il y a un an« Ça, c’est un sujet déli­cat pour moi, confiait-il. Je ne dormais plus, la date du concert au Rwanda appro­chait […] Après 150 dates, j’étais à plat. Je n’ai pas supporté mon trai­te­ment anti-palu­disme, ça m’a filé des hallu­ci­na­tions. J’ai cru que j’avais basculé dans la folie, on m’a diagnos­tiqué une décom­pen­sa­tion psychique. J’au­rais pu faire une conne­rie, je n’étais plus moi-même. » Au plus mal, Stro­mae révé­lait qu’il y avait« un avant et un après » la prise du Lariam.

Invité dans 19h le dimanche pour parler de sa nouvelle collec­tion de vête­ments, l’ar­tiste de 33 ans a évoqué ses problèmes de santé surve­nus il y a trois ans. « Il y a eu une grosse fatigue, a affirmé Stro­mae. Il y a eu un élément déclen­cheur qui était la prise du Lariam. Il fallait le temps de me recons­truire parce que ce n’était pas super chouette. Ne plus faire confiance à son psychisme, c’est quelque chose qui est quand même pertur­bant. Main­te­nant, j’en sais un peu plus sur les mala­dies mentales. »

Présente à ses côtés lors de cette inter­view, Cora­lie Barbier révèle avoir eu très peur pour son mari lorsqu’il était souf­frant. « Après, je pense que le corps est assez bien fait, a-t-elle pour­suivi. Il a dit stop, tout simple­ment. Bien sûr, ce médi­ca­ment était un déclen­cheur mais c’était aussi le moment de se repo­ser et de se recen­trer. » Pour Stro­mae, la musique n’était plus un plai­sir. Elle était deve­nue un vrai métier. « Quand on travailler de trop, on arrive à un burn-out, a ajouté Stro­mae.J’étais arrivé à un moment où j’en avais assez. »

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