Johnny Hally­day avait « toujours un doute sur les gens qui gravitaient autour de lui », mais aucun sur Eddy Mitchell et Jacques Dutronc

 

Eddy MICHELL - © Malick MBOW
Eddy MICHELL – © Malick MBOW

« JE SUIS CERTAIN QU’ILS NE SONT PAS LÀ POUR LES MAUVAISES RAISONS »

Marine Gibert | vendredi 29 décembre 2017

 

JOHNNY HALLYDAY

Si Johnny Hally­day était plutôt méfiant vis à vis de son entou­rage, et fuyait les oppor­tu­nistes comme la peste, il n’a jamais douté de la solide amitié qui l’unis­sait à Eddy Mitchell et Jacques Dutronc, avec qui il a partagé ses derniers concerts.

Une amitié solide et une confiance hors du commun. C’est ainsi que Johnny Hally­day consi­dé­rait sa rela­tion avec Eddy Mitchell et Jacques Dutronc. Il n’est pas toujours facile de faire le tri entre les « vrais » et les « faux » amis, surtout lorsqu’on a richesse et célé­brité. Et s’il arri­vait à Johnny de soupçon­ner certaines de ses connais­sances d’oppor­tu­nisme, il savait en revanche qu’il pour­rait toujours comp­ter sur la fidé­lité de ses deux « vieilles canailles ». Ils incar­naient une constance rassu­rante, au milieu d’un entou­rage toujours plus nombreux.

Dans une longue inter­view accor­dée à Télé­rama en 2014, le rocker légen­daire admet qu’il accor­dait plutôt diffi­ci­le­ment sa confiance. « J’ai toujours un doute sur tous ces gens qui gravitent autour de moi », avoue-t-il. Mais pas Eddy Mitchell et Jacques Dutronc. « Eux, au moins, je suis certain qu’ils ne sont pas là pour de mauvaises raisons », explique-t-il.

Normal, puisqu’ils se connais­saient depuis tout petit, bien avant que la gloire et l’argent ne fasse irrup­tion dans leur vie. « J’ai connu Eddy au Golf-Drouot, à 14 ans et demi. Il vivait à Belle­ville et bossait comme cour­sier pour une boîte d’assu­rancesMoi, je vendais France-Soir à la criée« , se souvient le chan­teur avec nostal­gie. Pas éton­nant, que ce soit à leurs côtés que Johnny a accepté de remon­ter sur scène une dernière fois. C’est entre ses deux fidèles amis d’enfance que le Taulier, malade mais heureux, a trouvé la force de dire adieu à son public…

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