Vladimir POUTINE © Malick MBOW

Accord de Paris: Donald Trump estime que les États-Unis pourraient « revenir » dans l’accord sur le climat

 

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Donald TRUMP © Malick MBOW

« En théorie », précise-t-il toutefois.

10/01/2018

CLIMAT – Serait-ce un grand revirement de situation? Donald Trump a annoncé ce mercredi 10 janvier que les États-Unis pourraient « revenir » dans l’accord de Paris sur le climat. Le président américain a affirmé que « en théorie », son pays pourrait revenir dans l’accord de Paris, tout en ne donnant aucun signe concret qu’il entendait aller dans cette direction à ce stade.

Une annonce très surprenante de la part de ce climatosceptique qui estime que le climat n’est plus une « menace » pour la nation. « Honnêtement, je n’ai pas de problème avec cet accord dans l’absolu mais j’ai un problème avec l’accord qu’ils ont signé », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse commune avec la Première ministre norvégienne Erna Solberg.

Un accord « très injuste » pour les États-Unis

« Car, comme toujours, ils ont conclu en mauvais accord », a-t-il ajouté, en référence à l’administration de son prédécesseur démocrate Barack Obama. « Nous pourrions en théorie y revenir », a encore dit Donald Trump qui, par le passé, a déjà laissé la porte entrouverte à un retour en cas de renégociations sur lesquelles il cependant est toujours resté évasif.

Réaffirmant sa conviction selon laquelle l’accord de Paris, tel qu’il « a été signé » par son prédécesseur était « très injuste pour les Etats-Unis », le président américain a longuement insisté sur son impact économique négatif pour l’Amérique.

Il veut des termes plus favorables aux entreprises américaines

« Nous sommes un pays riche en gaz, en charbon et en pétrole et en beaucoup d’autres choses », a-t-il souligné. L’accord était « mauvais pour nos entreprises », a-t-il martelé, jugeant que les objectifs des Etats-Unis étaient trop élevés par rapport à ceux de son grand rival chinois.

Dans le cadre de cet accord, les Etats-Unis se sont engagés sur une réduction de 26% à 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025 par rapport à 2005.

Selon les termes de l’administration Trump, le retrait, qui prendra plusieurs années avant d’être effectif, aura bien lieu « à moins que le président n’identifie les termes qui soient plus favorables aux entreprises, aux travailleurs et contribuables américains ». L’exécutif n’a cependant jamais donné plus de précisions sur cette formulation relativement vague.

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