Emmanuel Macron sur TF1: mais quel est ce tableau de Marianne derrière le président à l’Élysée?

 

Elysée art © Malick MBOW
Elysée art © Malick MBOW

L’oeuvre trône en bonne place dans le bureau présidentiel.

15/10/2017

SHEPARD FAIREY

Mais quel est ce tableau de Marianne derrière Macron?

GRAND ENTRETIEN – Les huit caméras de TF1 installées autour d’Emmanuel Macronne l’ont pas manqué. Installé entre deux fenêtres, le tableau d’une Marianne stylisée au couleurs du drapeau français tranche avec les dorures du bureau du président de la République. Mis en avant dimanche 15 octobre à l’occasion du premier grand entretien du chef de l’État depuis son élection, ce tableau est en fait l’oeuvre d’un artiste majeur du street art.

« Liberté, égalité, fraternité » a été peint par Shepard Fairey, connu sous le pseudonyme de « Obey ». Si son style vous dit quelque chose, c’est parce que cet artiste de 47 ans est à l’origine du très célèbre dessin « Hope », symbole de la campagne de Barack Obama en 2008.

TCette Marianne a d’abord été peinte sur le mur d’une HLM de la rue Nationale à Paris, explique Le Parisien. Elle est l’une des grandes oeuvres qui composent le parcours de street art du 13e arrondissement de la capitale. Pas peu fier, le maire de l’arrondissement a d’ailleurs tweeté dimanche soir, notant au passage que l’oeuvre se trouve face à un tableau du peintre Pierre Alechinsky.

 

Jérôme Coumet @jerome_coumet

Comme un petit air de #paris13 dans le bureau de travail du Président

Obey face à Alechinsky, difficile de dire qu’il a mauvais goût

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« Obey » avait réalisé cette oeuvre au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. Un an et demi plus tard, il expliquait sur son compte Instagram, en postant une photo de sa rencontre avec Emmanuel Macron: « J’ai créé ‘Liberté, égalité, fraternité’ pour montrer ma solidarité avec les Parisiens et toute l’humanité après les attaques terroristes de 2015. Deux ans plus tard, je suis soulagé que les électeurs français aient rejeté l’extrême droite. En tant que progressiste, je suis prudemment optimiste après l’élection d’Emmanuel Macron et suivrai sa politique ».

En fait, l’oeuvre trônait déjà dans le QG de campagne d’Emmanuel Macron, racontait Vanity Fair en avril.

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