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Election présidentielle 2017 : nouvelle journée noire pour Fillon (dernier sondage, dernières infos)

 

Emmanuel MACRON - © Malick MBOW
Emmanuel MACRON – © Malick MBOW
Francois FILLON © Malick MBOW
Francois FILLON © Malick MBOW
Marine Le Pen - © Malick MBOW
Marine Le Pen – © Malick MBOW
 Benoit HANON © Malick MBOW
Benoit HANON © Malick MBOW
Jean Luc MELENCHON - © Malick MBOW
Jean Luc MELENCHON – © Malick MBOW

Benoit Deshayes, Mis à jour le 15/03/17 21:46

Linternaute.com

PRESIDENTIELLE 2017 – L’élection présidentielle aura lieu les 23 avril et 7 mai 2017 (dates officielles). Le résultat de cette présidentielle pourrait se jouer dans un duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron…

SOMMAIRE

Suivez l’actualité de l’élection avec le dernier sondage de la présidentielle 2017, les infos clés des dernières 24 heures et des points quotidiens sur les principaux temps forts de la campagne.

21:46

Après les socialistes, Emmanuel Macron s’offre le soutien d’un premier parlementaire LR. Le sénateur Les Républicains Jean-Baptiste Lemoyne est le premier à se rallier à la cause du leader d’En Marche ! Il a annoncé son soutien à celui qu’il considère comme le « seul candidat d’une alternance crédible » ce mercredi, rapporte Le Figaro. Pour lui, cette dernière serait « devenue impossible avec François Fillon ». « François Fillon a repris sa parole en restant candidat malgré sa mise en examen, moi je reprends ma liberté parce que je constate combien le reniement de la parole politique nous porte préjudice », a-t-il décrété.

19:57

François Fillon mis en examen, François Mitterrand l’était aussi. Selon le JDD, François Fillon ne serait pas le premier candidat à une élection présidentielle à être mis en examen pendant la campagne.  « François Mitterrand a été mis en examen en 1965, 1974. Il l’est d’ailleurs toujours en 1981 quand il est élu Président. Il est mis en examen pour outrage à magistrat dans l’affaire de l’Observatoire et cela ne l’a pas empêché ni d’être candidat, ni d’être élu », a affirmé mardi soir Gérard Longuet à BFM TV, comme pour dédramatiser l’affaire Fillon. À l’époque, le jargon n’était pas le même, on disait « inculpé ». Et si François Mitterrand est bien mis en examen en 1959 pour outrage à magistrat dans l’affaire dite de l’Observatoire, et toujours inculpé dans ce même dossier lors de la campagne en 1965, « aucun acte de procédure [n’avait alors eu] lieu depuis longtemps », constate le JDD. De même, en août 1979, c’est pour sa participation à une émission d’une radio pirate que l’ex-président est inculpé. Les deux situations sont donc loin d’être tout à fait similaires. François Fillon est lui accusé d’enrichissement personnel.

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Sondage : Macron reprend du poil de la bête

18:00

Sondages présidentielle 2017 (toutes les enquêtes). Découvrez ci-dessous notre compilateur de sondages, regroupant tous les sondages « intentions de vote » des différents instituts et mis à jour en temps réel.

Dernier sondage présidentielle (intentions de vote). Deux instituts de sondages, OpinionWay et Ifop, proposent depuis le début du mois de février une mesure en temps réel des intentions de vote pour livrer une photographie quotidienne de ce que pourraient être les résultats de la présidentielle. Selon le sondage « Rolling » d’aujourd’hui, Emmanuel Macron remonte un peu : un demi-point au premier tour et un point au second tour. Au premier tour, Marine Le Pen reste stable depuis lundi et François Fillon baisse d’un demi-point. Depuis le début de ce sondage, il n’y a jamais eu un écart aussi grand entre Emmanuel Macron et François Fillon.

Résultat du sondage « Rolling » Ifop / Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud Radio (15 mars 2017) :

Premier tour :

  • Marine LE PEN : 26,5% (=)
  • Emmanuel MACRON : 25,5% (+0,5)
  • François FILLON : 18,5% (-0,5)
  • Benoît HAMON : 13,5%
  • Jean-Luc MELENCHON : 11,5%
  • Nicolas DUPONT-AIGNAN : 3,5%
  • Nathalie ARTHAUD : 0,5%
  • Philippe POUTOU : 0,5%
  • Jacques CHEMINADE : 0%
  • François ASSELINEAU : 0%

Second tour :

  • Emmanuel MACRON : 61,5% (+1)
  • Marine LE PEN : 38,5% (-1)

Selon le sondage « PrésiTrack » de ce midi, Emmanuel Macron remonte d’1 point au premier et au second tour, tandis que François Fillon perd un point aux deux tours. Le score de Marine Le Pen au premier tour reste stable depuis lundi. A noter que Jean-Luc Mélenchon n’est plus qu’à 1 point de Benoît Hamon au premier tour.

Résultat du sondage « PrésiTrack » Opinionway / Orpi pour Radio Classique et Les Echos (15 mars 2017) :

Premier tour :

  • Marine LE PEN : 27% (=)
  • Emmanuel MACRON : 25% (+1)
  • François FILLON : 19% (-1)
  • Benoît HAMON : 13%
  • Jean-Luc MELENCHON : 12%
  • Nicolas DUPONT-AIGNAN : 3%
  • Nathalie ARTHAUD : 1%
  • Philippe POUTOU : 0%

Second tour :

  • Emmanuel MACRON : 61% (+1)
  • Marine LE PEN : 39% (-1)

Second tour (2) :

  • François FILLON : 56% (-1)
  • Marine LE PEN : 44% (+1)

Sylvia Pinel a passé un accord avec Benoît Hamon

17:20

Sylvia Pinel, candidate du Parti Radical de Gauche (PRG) à la primaire, a passé aujourd’hui un accord pour les législatives avec Benoît Hamon. La candidate PRG à la primaire de la gauche a présenté au comité directeur de son parti une lettre d’engagement programmatique de Benoît Hamon où il répond à ses exigences, par exemple en terme de gouvernance économique de la zone euro. Dans un communiqué – où le nom de Benoît Hamon n’est pas mentionné – le Parti Radical de gauche « rappelle sa détermination à lutter contre la menace que représenterait l’élection du Front national » et assure que Sylvia Pinel « respectera l’engagement contracté au moment de sa candidature aux primaires ».

17:00

Pour Jean-Jacques Urvoas, les conditions sont réunies pour « une sortie de l’état d’urgence ». « Nous avons créé les conditions qui rendent possible une sortie de l’état d’urgence »‘ a déclaré le ministre de la Justice après une rencontre avec le vice-président du Conseil d’Etat et les présidents des juridictions administratives. Cependant, l’état d’urgence ayant été prolongé jusqu’en juillet 2017, ce sera au prochain gouvernement de décider d’une éventuelle sortie de l’état d’urgence.

Marine Le Pen refuse de rembourser 41 500 euros au Parlement européen

16:45

Selon France Info, la candidate du Front National à la présidentielle aurait déposé un recours en référé devant le Tribunal de l’Union européenne, afin de ne pas rembourser au Parlement européen les 41 500 euros de salaire de son garde du corps, dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs. Marine Le Pen a lancé la même procédure en février pour ne pas rembourser le salaire de sa chef de cabinet, à hauteur de 298 400 euros. Pour ces deux procédures, le jugement sur le fond ne devrait pas être rendu avant la fin de l’année.

16:15

Jean-Luc Mélenchon prêt à travailler avec des élus socialistes, sauf Myriam El Khomri et Manuel Valls. Le candidat de la France insoumise à l’élection présidentielle était sur Europe 1 ce matin. Même s’il n’a pas passé d’accord avec Benoît Hamon, il veut bien travailler avec les élus socialistes à l’entre deux tours : « Une fois que je serai parvenu au deuxième tour, il va de soi que les forces politiques qui veulent participer à la mise en place de ce programme – que l’on pourra modifier à ce moment-là ici ou là -, seront les bienvenues. Je pense en particulier à toute une série d’élus socialistes qui seraient les bienvenus. Et les élus communistes, heureusement… J’espère qu’il y en aura beaucoup ! » Il ajoute toutefois ne pas souhaiter avoir Myriam El Khomri et Manuel Valls dans la prochaine majorité parlementaire : « une partie des parlementaires socialistes (…) ne peuvent pas venir appliquer une politique contraire à celle qu’ils ont eux-mêmes développée pendant des années et à laquelle ils croient »

14:44

Arnaud Montebourg en meeting avec Benoît Hamon la semaine prochaine. Arnaud Montebourg sera présent au meeting départemental de Benoît Hamon, le 23 mars à Vieux-Boucau.

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Patrice LAURENT @plaurent64

Je serai aux côtés d’Arnaud @montebourg le 23 à #vieuxboucau pour @benoithamon @JeunesAvecHamon @Le64avecBH2017

13:29 – 15 Mars 2017

 

 

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14:30

Philippe Saurel porte plainte contre Laura Slimani. Le maire de Montpellier Philippe Saurel a décidé de porter plainte contre Laura Slimani, chargée de l’égalité femmes-hommes dans l’équipe de Benoît Hamon. Celle-ci l’avait critiqué dans un tweet suite à son passage dans L’Emission politique sur France 2, où il avait annoncé qu’il soutenait Emmanuel Macron.

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Laura Slimani @LauraSlimani

Je sais pas vous mais moi je m’en passe bien du soutien de Saurel : 1 autre vieux mal blanc libéral en moins. #LEmissionPolitique#Hamon2017

22:38 – 9 Mars 2017

 

 

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Philippe Saurel a répondu à ces propos dans un communiqué, où il indique avoir déposé plainte aujourd’hui auprès du procureur de la République « pour injure raciale, injure en raison du sexe, provocation à la discrimination à raison de la race et provocation à la haine en raison du sexe ». Il ajoute que les propos de Laura Slimani « n’ont été candamnés ni par Benoît Hamon, ni par aucun des membres de son équipe ».

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saurel philippe @saurel2014

Suite aux propos de @LauraSlimani, j’ai décidé de porter plainte pour injure raciale, en raison du sexe et provocation à la discrimination.

11:36 – 15 Mars 2017

 

 

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Enquête préliminaire ouverte au Front national pour travail dissimulé

13:20

Dans le livre Marine est au courant de tout…, sorti aujourd’hui, les journalistes Mathias Destal (Marianne) et Marine Turchi (Mediapart) révèlent l’existence d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nanterre le 30 janvier. Cette enquête concernerait Jean-Pierre Zablot, ancien chauffeur de Jean-Marie Le Pen. Il reproche au Front national des conditions de travail dignes de « l’esclavage moderne » : journées à rallonge selon lui, sans « vacances » ni « week-ends », le tout pour un salaire de 2000 euros mensuels, payés « au noir ». D’après le livre, il tombe malade en avril 2015, atteint de « graves difficultés pulmonaires, d’insuffisance rénale et d’anémie », et le FN l’aurait « abandonné comme un chien ». Il aurait cependant reçu 21800 euros, de la part de Nicolas Lesage, directeur de cabinet du FN, de Jean-Marie Le Pen et de l’association Fraternité française, dont la présidente d’honneur est la femme de Jean-Marie Le Pen. D’après les auteurs du livre, le cabinet de Me William Bourdon a adressé une mise en demeure à Marine Le Pen en juillet 2016. En réponse, le trésorier du Front national, Wallerand de Saint Just a dit « réfuter absolument toutes les allégations de M.Zablot ».

12:12

Nathalie Arthaud critique François Fillon et Marine Le Pen. La candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle était sur France 2 ce matin. Elle critique « le décalage entre les comportements » et « le discours » de François Fillon, mais « les classes populaires vont pouvoir dire tout le mal qu’elles pensent à la fois de son comportement et de sa politique ». Concernant Marine Le Pen, Nathalie Arthaud la qualifie d' »imposture » : « Marine Le Pen, c’est une héritière. (…) Elle prétend parler au nom du peuple mais qui est-ce qu’elle vise, qui est-ce qu’elle accuse ? Ce sont les immigrés, ce sont les étrangers, c’est à dire les ouvriers, ceux qui font tourner les entreprises sur les chaînes de montage. »

11:11

Le programme du débat du 20 mars dévoilé. Le débat de TF1 du 20 mars se précise. Selon les informations de Marianne, les pupitres des candidats seront disposés en cercle : « Nous avons voulu nous différencier des débats des primaires, qui ressemblaient plutôt à un face-à-face entre candidats et journalistes. Cette fois, les candidats se regarderont, ce qui favorisera au maximum l’interpellation et le débat. » explique Philippe Morand, chef adjoint du service politique de TF1. Le débat commencera par cette question d’introduction : « Quel président voulez-vous être ? ». Les candidats auront 1 minute 30 pour y répondre et l’ordre de passage – au tirage au sort – commence par François Fillon et finit par Benoît Hamon. Le débat sera ensuite divisé en trois parties. La première, « Quel modèle de société pour la France ? », parlera des institutions, d’identité, de sécurité, d’immigration ou encore d’écologie. La seconde, « Quel modèle économique pour la France ? », permettra de débattre du travail, de la protection sociale, de la fiscalité et du commerce international. Enfin, la troisième partie, « Quelle place pour la France dans le monde ? », abordera les questions de géopolitique comme l’Europe, le terrorisme et les frontières. Pour chaque question, chaque candidat aura 2 minutes pour répondre et pourra être interpellé au bout d’1 minute 30 : « Ce débat doit véritablement lancer la campagne sur le fond. L’idée est de susciter un maximum d’échanges » précise Philippe Morand. Pour conclure, chaque candidat aura 1 minute 30 pour s’adresser aux téléspectateurs : François Fillon répondra en premier, tandis qu’Emmanuel Macron aura le dernier mot.

10:10

Un conseiller régional du FN filmé en train de tenir des propos négationnistes. Dans un documentaire diffusé ce mercredi soir sur C8, qui concentre deux mois d’enquête dans la fédération FN des Alpes-Maritimes, réalisé en caméra cachée, l’élu régional frontiste Benoît Loeuillet avance, au sujet de la Shoah, qu' »il n’y a pas eu de morts de masse ». Je ne sais pas trop quoi penser de la thèse révisionniste. C’est compliqué. Bon, après, je pense qu’il n’y a pas eu autant de morts. Il n’y a pas eu 6 millions », précise-t-il. Le Front National a annoncé dans un communiqué que Benoît Loeuillet est suspendu du parti « et sera convoqué très prochainement devant les instances disciplinaires du mouvement en vue de son exclusion ». Le parti espère également que l’élu « aura l’honnêteté de démissionner de son mandat de Conseiller régional qu’il a obtenu grâce au FN ».

09:51

Le sarkozyste Eric Ciotti défend bec et ongles François Fillon. Le député LR des Alpes maritimes est devenu en quelques semaine l’un des plus fervents soutiens au candidat de la droite. « Je connais sa droiture, son intégrité dans tout son parcours politique », a-t-il affirmé au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV. « Il a reconnu des fautes, notamment sur des périodes que l’on juge aujourd’hui avec notre regard contemporain. […] Je suis convaincu qu’à la sortie de ce tohu-bohu médiatique, la justice lui donnera raison ». Eric Ciotti a aussi reconnu que les ennuis judiciaires de François Fillon donnaient à cette campagne une ambiance singulière : « Jamais on n’a eu une campagne aussi médiocre, de tous les candidats, j’en conviens. Collectivement, on ne parle quasiment que des affaires ».

Une nouvelle affaire embarrassante pour François Fillon

09:15

Selon Mediapart, le candidat de la droite aurait parmi ses clients – à travers sa société 2F Conseil -, Fouad Makhzoumi, un homme d’affaires libanais, milliardaire et « proche de l’Arabie saoudite », qui dirige FPI, une société de fourniture de pipelines. Un contrat entre lui et François Fillon aurait été signé il y a seulement quelques semaines, alors que le député de la Sarthe « était déjà candidat à la présidentielle ». Mediapart rappelle qu’en 1995, un ministre britannique avait dû démissionner de ses fonctions pour avoir caché ses liens de proximité avec Fouad Makhzoumi, qui aurait soutenu le parti conservateur de plusieurs dons. François Fillon n’a jamais évoqué FPI parmi ses clients, alors qu’il avait communiqué ceux de Fimalac, d’Oddo ou d’Axa, dans une opération transparence tenue en conférence de presse début février.

08:52

François Fillon compare Emmanuel Macron à « François Hollande en plus jeune ». « C’est lui qui a inspiré le programme économique du président de la République. Son programme apparaît comme un programme flou », a-t-il considéré sur Radio Classique. « Le programme de Macron c’est un programme de gauche qui est dans la continuité de François Hollande, a-t-il affirmé. Il n’y a pas de mise en oeuvre, il n’y a pas de projet précis. Il ne revient pas sur les 35 heures, il ne dit pas comment il va réformer le code du travail », a-t-il ajouté.

François Fillon admet avoir pensé à « renoncer plusieurs fois »

08:42

Le candidat de la droite a pris la décision de poursuivre sa campagne après avoir « constaté un très fort soutien populaire ». Interrogé ce matin sur Radio Classique, il s’est une nouvelle fois dit « innocent », revenant sur le travail de son épouse, rémunérée comme son assistante parlementaire : « Ma femme a travaillé avec moi depuis des années comme c’est le cas de centaines et de centaines de parlementaires dans le passé et aujourd’hui encore. Je suis convaincu que la justice établira cette innocence« .

08:32

Jean-Luc Mélenchon veut « une nouvelle assemblée constituée après un tirage au sort ». Invité sur Europe 1, le leader de la France Insoumise a explicité comment il comptait mettre en oeuvre la VIe République qu’il appelle de ses voeux : « Une nouvelle assemblée serait constituée après un tirage au sort. De l’autre côté, il y aurait l’Assemblée nationale qui fera son travail. Quand la constituante aura terminé, ce sera à elle de prendre le pas. Comme le mal est profond, il faut que le peuple tout entier s’implique. A mon avis, il y en a au moins pour un an », a-t-il expliqué, se disant par ailleurs favorable à « un droit de révocation des élus en cours de mandat » ainsi que pour « le président de la République ». Interrogé sur l’Union européenne, il a rappelé son souhait de sortir de l’Europe si elle ne change pas : « Quand on interdit l’harmonisation sociale, tout le monde est en concurrence avec tout le monde. Si on ne change pas ça, l’Europe va s’effondrer. […] On ne fait pas l’Europe sans la France. Jamais je ne prendrai la décision tout seul. Je débuterai une discussion puis un référendum ».

14/03/17 –  23:51

Le récapitulatif des infos du mardi 14 mars.

  • François Fillona été mis en examen, avec 24 heures d’avance pour éviter la cohue médiatique, ce mardi. Par ailleurs, le Canard Enchaîné de mercredi promet déjà de nouvelles révélations tel que son soudain empressement à rembourser son prêt de 50 000 euros à Marc Ladreit de Lacharrière après la parution des premières révélations de l’hebdomadaire satirique.
  • Benoît Hamon, invité de TF1 mardi soir, a estimé ne pas se sentir trahi par Manuel Valls qui a annoncé qu’il ne parrainerait pas le vainqueur de la primaire de la gauche. Néanmoins, Benoît Hamon a tout de même souligné que les électeurs de gauche pouvaient l’être et que « dans une démocratie, le respect de l’issue d’un scrutin est essentiel ».
  • Marine Le Pens’est quant à elle vue publiquement accusée par une enquête du Monde d’avoir sous-évalué le patrimoine de sa famille. La candidate pourrait bientôt se retrouver à devoir payer l’impôt sur la fortune. Par ailleurs, Marine Le Pen a décidé de donner son parrainage à Henri Guaino « dans un souci de pluralisme politique ».
  • Emmanuel Macrona, lui, vu son nom empêtré dans une affaire où il n’est pourtant pas visé. Une enquête préliminaire pour favoritisme, complicité et recel sur l’un de ses déplacements à Las Vegas a en effet été ouverte ce mardi, selon France Inter.
  • Philippe Poutou a pour sa part refusé le soutien des maires du Front national appelés par Louis Aliot à le parrainer.
  • Nicolas Dupont-Aignana appelé à une opération « mains propres » suite à la mise en examen de François Fillon.

14/03/17 –  23:07

Manuel Valls très critique vis-à-vis de la campagne de Benoît Hamon. L’ex-Premier ministre réunissait ses proches ce mardi soir à l’Assemblée nationale. Quelques heures seulement après avoir annoncé qu’il ne parrainerait pas le vainqueur de la primaire de la gauche, Benoît Hamon, Manuel Valls a évoqué la « dérive » et le « sectarisme » du candidat à la présidentielle 2017 lors de ce huis clôt. « Je ne parrainerai personne et je n’ai aucune leçon de responsabilité ou de loyauté à recevoir », a dans un premier temps déclaré l’ex-Premier ministre qui n’a par ailleurs pas annoncé de ralliement à Emmanuel Macron comme l’avait laissé entendre Le Parisien lundi soir. Toujours selon des propos rapportés par des participants à Europe 1, l’ex-candidat de la primaire a également lâché face aux 300 personnes réunies pour l’occasion, que l’on ne peut pas « accepter une gauche qui se replie sur elle-même, et parfois dans une forme de sectarisme ». Et de se justifier de nouveau : « Je suis fidèle à ma famille politique, je ne quitte pas le PS mais donner mon parrainage serait une contradiction incompréhensible avec mes engagements ».

Enquête préliminaire ouverte pour favoritisme, complicité et recel sur le déplacement de Macron à Las Vegas

14/03/17 –  18:20

Selon des informations de France Inter, l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) ouvre cette enquête suite au signalement de l’Inspection générale des finances et aux révélations du Canard Enchaîné le 8 mars. La « French Tech Night » au CES de Las Vegas en 2016 aurait coûté près de 380 000 euros  et aurait été organisée sans appel d’offre. Cependant, Emmanuel Macron n’est pas directement visé, les seuls mis en cause seraient l’agence Business France et le prestataire Havas.

Mise à jour du décompte des parrainages : 2589 parrainages supplémentaires

14/03/17 –  17:09

Le Conseil Constitutionnel vient de mettre à jour le nombre de parrainages. François Fillon en a presque 3000 (2953), Benoît Hamon en a 1717, Emmanuel Macron 1548 et Marine Le Pen 618. Jean-Luc Mélenchon a passé la barre des 500, avec 666 signatures. Jacques Cheminade n’est plus très loin avec 469 parrainages, Jean Lassalle est juste derrière avec 453 signatures. Philippe Poutou a maintenant 357 parrainages. Quant à Alain Juppé et François Baroin, ils continuent de recevoir des parrainages : 302 pour le premier, 27 pour le second.

Selon le Canard Enchaîné, François Fillon est mis en examen depuis ce matin

14/03/17 –  15:10

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DEMAIN DANS « LE CANARD »

Fillon a été mis en examen dès le 14 mars au matin pour détournement de fonds publics, ABS, etc

15:09 – 14 Mars 2017

 

 

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DEMAIN DANS « LE CANARD »

Mis en examen pour détournement de fonds publics, ABS, etc…
FILLON VICTIME D’UN TRAVAIL DE SAPES !

15:12 – 14 Mars 2017

 

 

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L’avocat de François Fillon vient de confirmer cette information à l’AFP. Pour en savoir plus, suivez notre live sur l’affaire Fillon.

Selon le fisc, le patrimoine de la famille Le Pen est sous-évalué

14/03/17 –  11:38

D’après une enquête du journal Le Monde, Marine Le Pen est sous le coup de deux procédures de redressement fiscal, concernant deux biens immobiliers qu’elle possède avec son père et sa soeur. Ces procédures pourraient réévaluer la valeur de ses biens de 60% et, en conséquence, assujettir la candidate à l’impôt sur la fortune. Une opération de conciliation est en cours entre l’administration fiscale, Marine Le Pen, et Jean-Marie Le Pen, opération qui pourrait aboutir avant la fin du mois.

Valls ne parrainera pas Hamon

14/03/17 –  08:31

S’il a démenti hier soir auprès de l’AFP s’apprêter appeler à voter Emmanuel Macron, Manuel Valls a également fait savoir dans les pages de Paris Match n°3539, daté de ce mardi, qu’il ne parrainera pas Benoît Hamon. Sur celui qui l’a battu le 29 janvier à la primaire du Parti socialiste, il dit ainsi « Je ne peux pas apporter mon parrainage à Benoît Hamon (…). Hamon ne suscite pas d’engouement. Je ne pourrais pas assumer autant de contradictions. » Manuel Valls n’est pas le premier membre de l’aile droite du PS à ne pas soutenir le candidat du PS. Mais les avis sont partagés au sein de l’entourage de l’ex-Premier ministre quant à la conduite à tenir. Le sénateur et fidèle de Manuel Valls Luc Carvounas, par exemple, soutient l’ex-ministre de l’Education, persuadé d’un possible « rendez-vous de l’histoire de la gauche ». Manuel Valls a bien appelé ses troupes à « rester ensemble », mais garde de toute évidence en travers de la gorge l’accord conclu avec EELV par Benoît Hamon. Ce soir, une réunion entre les proches du perdant de la primaire doit avoir lieu pour échanger sur la question d’un potentiel soutien.

DEBUT DU DIRECT – Suivez en direct l’élection présidentielle 2017

11/01/17 –  10:02

Pour suivre l’actualité des 100 jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril prochain, nous lançons un live au long cours sur l’actualité de la campagne. Suivez quotidiennement les principaux temps forts de cette élection présidentielle 2017 jusqu’aux résultats, le 7 mai 2017. Ce live est enrichi mais aussi « nettoyé » tous les jours par la rédaction, afin de conserver les informations les plus récentes et les plus importantes du moment.

PAGE SPÉCIALE – L’élection présidentielle 2017 s’annonce comme un scrutin des plus incertains. L’actuel chef de l’Etat, François Hollande, a décidé de renoncer. Le résultat de la primaire de la droite a abouti à la désignation surprise de François Fillon fin novembre et la  primaire de la gauche à celle de Benoît Hamon fin janvier. En trois mois à peine, ce sont tous les ténors (Juppé, Sarkozy, Valls, Hollande) qui ont été mis hors jeu. Dans ce contexte, le nom de Marine Le Pen est dans la bouche de tous les commentateurs. La patronne du Front national, officiellement candidate depuis le 8 février 2016, semble assurée de figurer au second tour. Au centre, Emmanuel Macron se veut le candidat du renouveau et a obtenu une alliance avec François Bayrou. A gauche, Jean-Luc Mélenchon croit toujours en ses chances.

  • com vous propose de faire le point sur l’élection, ses sondages, ses candidats et les principaux jalons de sa campagne.

Date de l’élection présidentielle

Les dates du premier tour et du second tour de l’élection présidentielle 2017 ont été dévoilées le mercredi 4 mai 2016, en Conseil des ministres. L’élection aura lieu les 23 avril et 7 mai 2017. Les résultats de la présidentielle seront communiqués le soir même de chaque tour de scrutin, les dimanches 23 avril et 7 mai à 20 heures. On connaîtra alors le nom du président de la république pour les 5 prochaines années. Les dates des élections législatives ont aussi été communiquées : elles auront lieu dans la foulée de la présidentielle 2017, les 11 et 18 juin 2017. Les sénatoriales auront lieu le 24 septembre 2017.

La règle, fixée par l’article 7 de la constitution, est claire : l’élection présidentielle doit avoir lieu au minimum 20 jours avant l’expiration du mandat du président de la République en fonction. L’élection peut être organisée jusqu’à 35 jours avant la fin du mandat. Le scrutin devant être organisé un dimanche (loi du 6 novembre 1962 relative à l’élection du Président de la République et article L. 55 du code électoral) et le second tour « le quatorzième jour suivant le premier », seules une poignée de dates étaient envisageables.

Candidats de l’élection présidentielle

Les candidatures sont en train de s’affiner et, pour certaines, sont d’ores et déjà confirmées. Les candidats auront jusqu’au 17 mars 2017 pour transmettre leurs 500 parrainages d’élus. La liste complète des candidats officiels sera publiée le 20 mars 2017 au Journal Officiel. Voici la liste des principaux candidats (par ordre alphabétique).

EN IMAGES – Candidats : qui est encore en course ? 

Candidat de la droite : François Fillon. Une primaire de la droite ouverte au centre a été organisée les 20 et 27 novembre 2016 et remportée par François Fillon. Ce dernier est depuis devenu le chef du parti Les Républicains selon les règles fixées. L’ancien Premier ministre s’est imposé de manière éclatante face à Nicolas Sarkozy, éliminé dès le premier tour, et Alain Juppé au second, avec respectivement 66,5% contre 33,5% des voix. Il est soutenu par l’UDI de Jean-Christophe Lagarde, mais en janvier, l’affaire Penelope Fillon est venue perturber sa campagne. Consulter le programme de François Fillon.

Candidat de la gauche : Benoît Hamon. Une primaire à gauche a eu lieu, sans la participation du chef de l’Etat, François Hollande, les deux derniers week-ends de janvier 2017. Benoît Hamon a créé la surprise en remportant le scrutin, face notamment Arnaud Montebourg et à Manuel Valls par 58,7% des voix contre 41,3% au second tour. L’ancien ministre frondeur est ainsi devenu le candidat du PS et de ses alliés à la présidentielle. Il a reçu le 23 février le ralliement du candidat d’Europe Ecologie-Les Verts Yannick Jadot, élu lui aussi lors de la primaire EELV Consulter le programme de Benoît Hamon.

Candidate du FN : Marine Le Pen. La présidente du Front national s’est officiellement portée candidate le 8 février 2016 sur TF1. Elle est ainsi devenue le premier ténor à se lancer dans la bataille. La « dédiabolisation » du FN désormais acquise, les succès de son parti aux élections intermédiaires et les sondages lui permettent de viser une qualification au second tour. Consulter le programme de Marine Le Pen.

Candidats du centre : Emmanuel Macron. Emmanuel Macron, qui fut le conseiller de François Hollande à l’Elysée puis son ministre de l’Economie, s’est déclaré candidat à la présidentielle le mercredi 16 novembre 2016. Il a catégoriquement refusé de passer par la primaire de la gauche, malgré les appels insistants de Jean-Christophe Cambadélis. Candidat « anti-système » (entendez anti-parti), prônant le « ni gauche, ni droite », Emmanuel Macron a obtenu une offre d’alliance de François Bayrou le 22 février 2017. Consulter le programme d’Emmanuel Macron.

Candidat du Front de gauche : Jean-Luc Mélenchon. Jean-Luc Mélenchon a pris tous ses adversaires et même ses partenaires par surprise en se déclarant officiellement candidat à la présidentielle le 10 février 2016 sur TF1. Après quelques soubresauts, il a obtenu le soutien du PCF, acté par les 50 000 militants communistes qui ont voté à 53,6% pour s’allier à « La France insoumise ». Consulter le programme de Jean-Luc Mélenchon.

Les autres candidats. Parmi les candidats potentiellement solides, on compte aussi l’ancienne ministre Michèle Alliot-Marie, qui a confirmé le 8 décembre 2016 dans 20 Minutes qu’elle était candidate à la présidentielle elle aussi, Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) qui s’est quant à elle déclarée candidate à la mi-mars 2016, Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès) qui s’est de nouveau déclaré candidat à l’élection présidentielle à la mi-avril 2016, Nicolas Dupont-Aignan, ancien député UMP et fondateur de Debout la France, qui s’est lancé dans la course sur TF1 le 15 mars 2016, Henri Guaino, ancienne plume de Nicolas Sarkozy, qui a décidé de tirer un trait sur la primaire, faute de parrainages, et de se déclarer directement candidat à l’élection présidentielle le 9 septembre 2016, Philippe Poutou qui a de nouveau été désigné candidat par le NPA le 20 mars 2016 ou encore Rama Yade, ancienne membre du Parti radical et de l’UDI (dont elle a été exclue à la rentrée 2015), qui s’est déclarée candidate à l’élection présidentielle le 21 avril 2016.

Plus d’une vingtaine d’autres « petits candidats » pourraient se lancer, avec parfois des chances minimes d’obtenir les 500 signatures nécessaires : François Asselineau (Union Populaire Républicaine), Bastien Faudot (Mouvement républicain et citoyen), Stéphane Guyot (association “Les Citoyens du Vote Blanc”), Alexandre Jardin (écrivain, fondateur de l’association « La Maison des citoyens » et du mouvement « Bleu Blanc Zèbre »), Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), Gérard Schivardi (Parti ouvrier indépendant)…

Règles de l’élection présidentielle

L’élection présidentielle est une élection au suffrage universel direct depuis 1965 en France. Cette date ne correspond cependant pas la première élection présidentielle de la Ve République, puisqu’en 1958, le Général de Gaulle était le dernier président de la République à être élu au suffrage indirect. Les articles 6, 7 et 58 de la Constitution française fixent les modalités de ce scrutin clé, détaillées par une loi de 1962, l’article LO-127 du code électoral et une loi d’avril 2011 abaissant à 18 ans l’âge minimum de candidature au lieu de 23 auparavant. Depuis 2000 et l’introduction du quinquennat, l’élection présidentielle élit le président de la République pour une durée de 5 ans contre 7 auparavant. Depuis la révision constitutionnelle de 2008, le président ne peut pas être élu plus de deux fois consécutivement.

Dans les règles, l’élection présidentielle est une élection au « suffrage universel uninominal direct ». Tous les électeurs de nationalité française, de plus de 18 ans, inscrits sur les listes électorales avant le 31 décembre de l’année précédant l’élection et jouissant de tous leurs droits civils et politiques sont invités à y participer. Les mêmes obligations s’imposent à ceux qui veulent être candidats. Mais de nombreuses autres règles s’imposent aussi à eux.

Le financement de la campagne des candidats est limité. Il ne doit pas dépasser un plafond de 16,851 millions d’euros. Ces règles sont contrôlées par le Conseil constitutionnel (gestion des candidatures, publication de la liste des candidats, proclamation des résultats et de l’identité de l’élu le cas échéant au JO) et la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (surveillance des comptes de campagne, validation du remboursement d’une partie des frais par l’Etat le cas échéant sous certaines conditions).

Le temps de parole des candidats est aussi encadré par de nouvelles règles. Depuis le 1er février 2017, celui-ci est désormais décompté selon un « principe d’équité », c’est à dire que les chaines ne doivent plus attribuer un temps strictement égal à chaque candidat, mais « tenant compte de leur représentativité et de leur implication effective dans la campagne ». Par ailleurs, le CSA demande aux chaines de distinguer « temps de parole », correspondant aux interventions directes du candidat et de ses soutiens, et « temps d’antenne », correspondant à la simple apparition d’un candidat dans des séquences qui « ne lui sont pas explicitement défavorables ». Trois périodes délimités sont censées mixer ces paramètres : du 1er février au 19 mars, c’est le principe d’équité qui prévaut pour les candidats « présumés » et leurs soutiens ; vient ensuite la période du 20 mars (date à laquelle la liste des candidats officiels est publiée) au 9 avril, pendant laquelle le même principe doit être appliqué, mais avec « des conditions de programmation comparables », autrement dit des tranches horaires semblables pour chaque candidat ; enfin, lors de la campagne officielle, du 10 avril au 22 avril, on pourra revenir au principe d’égalité. Ces nouvelles règles ont été instaurées par la loi organique du 25 avril 2016 de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle précisée par une recommandation du CSA du 7 septembre 2016.

Autre règle : les candidats doivent avoir obtenu 500 « parrainages » d’élus (maires) sur les deux tiers du territoire pour pouvoir se présenter. Une règle qui fera l’objet de plus de transparence pour l’élection. Une publication des parrainages des candidats sera mise en place en 2017, pour que les citoyens soient informés de l’éventuel soutien de leur maire à un candidat. Le Conseil constitutionnel publiera une liste complète et actualisée des parrainages de chaque candidat pour éviter les parrainages « fantômes ». Auparavant seuls 500 parrainages étaient publiés. Les candidats auront jusqu’au 17 mars 2017 pour transmettre leurs parrainages. La liste complète sera disponible le 20 mars.

Dernière règle importante : les candidats doivent transmettre une déclaration de situation patrimoniale pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle. Jusqu’à présent, seul le patrimoine du candidat élu était rendu public à l’issue du scrutin. mais en octobre 2016, le nouveau président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius a indiqué que toutes les déclarations de patrimoine des candidats seront désormais publiées avant le 1er tour par la Haute Autorité de la transparence de la vie publique.

Résultat de la présidentielle

C’est le candidat ayant obtenu la majorité absolue (50 % des voix ou plus) au premier tour qui remporte l’élection présidentielle. Si aucun candidat n’obtient cette majorité, une nouvelle élection est organisée à la majorité simple. Peuvent alors participer au second tour les deux candidats arrivés en tête au premier tour. Le résultat de la présidentielle est proclamé par le Conseil constitutionnel avant communication des résultats par le ministère de l’Intérieur, mais les premières estimations des instituts de sondages sont autorisées à partir de 20 heures, quand l’ensemble des bureaux de vote ont été fermés à travers la France. Le but de cet embargo jusqu’à 20 heures : ne pas influencer les derniers votants qui pourraient modifier leur choix dans l’isoloir en fonction des premières estimations livrées.

La règle concernant la publication des résultats de la présidentielle est de plus en plus mise à mal avec le développement d’Internet et des réseaux sociaux. Dès 18 heures, des estimations circulent donc dans les rédactions et fuitent parfois dans les médias étrangers, notamment en Belgique, sur des sites qui ne sont pas soumis à la législation française. Le résultat de la présidentielle 2012 avait fait l’objet de nombreux messages codés sur le réseau social Twitter. De quoi amener le législateur à réfléchir à de nouvelles règles ou à un horaire de fermeture commun des bureaux de vote. Début octobre 2016, le nouveau président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius a ainsi indiqué que les bureaux de vote fermeront à 19 heures au lieu de 18 heures pour les précédents scrutin. une dérogation reste possible pour pousser le vote jusqu’à 20 heures, ce qui interdira toute communication concernant les résultats avant cette heure. 2 000 délégués seront désignés par le Conseil début février, parmi les magistrats judiciaires ou administratifs, pour contrôler le bon déroulement du vote.

Le résultat de l’élection présidentielle de 2012 était le suivant :

PREMIER TOUR – François Hollande (PS) : 28,63 % ; Nicolas Sarkozy (UMP) : 27,18 % ; Marine Le Pen (FN) : 17,90 % ; Jean-Luc Mélenchon (FG) : 11,10 % ; François Bayrou (MoDem) : 9,13 % ; Eva Joly (EELV) : 2,31 % ; Nicolas Dupont-Aignan (DLR) : 1,79 % ; Philippe Poutou (NPA) : 1,15 % ; Nathalie Arthaud (LO) : 0,56 % ; Jacques Cheminade (Solidarité et progrès) : 0,25 % ; Abstention : 20,52 %.

SECOND TOUR – François Hollande (PS) : 51,64 % ; Nicolas Sarkozy (UMP) : 48,36 % ; Abstention : 19,65 %.

Par département

Consultez notre carte des départements ici.

Par ville

Résultat de la présidentielle par ville
·       Angers (49000)

·       Bordeaux (33000)

·       Dijon (21000)

·       Grenoble (38000)

·       Le Havre (76600)

·       Lille (59000)

·       Lyon (69000)

·       Marseille (13000)

·       Montpellier (34000)

·       Nantes (44000)

·       Nice (06000)

·       Paris (75000)

·       Reims (51100)

·       Rennes (35000)

·       Saint-Etienne (42000)

·       Strasbourg (67000)

·       Toulon (83000)

·       Toulouse (31000)

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