Baron NOIR © Malick MBOW

Paris : Décès du Baron noir,l’aviateur qui narguait la police sur les Champs-Elysées

DISPARITION – Derrière ce pseudonyme, on trouvait Albert Maltret, un ancien pilote de chasse…


Baron NOIR © Malick MBOW
Baron NOIR © Malick MBOW

Le Baron noir, un nom qui a défrayé la chronique dans les années 1980. A cette époque-là, les Champs-Elysées sont survolés de nuit par un ou des mystérieux pilotes. En octobre 1988, Albert Maltret est interpellé après un nouveau survol de Pariset de la plus belle avenue du monde au petit matin.

Celui qui s’était vu surnommer Baron noir est décédé à l’âge de 80 ans, selon des avis d’obsèques publiés samedi dans les quotidiens Ouest-France et Le Télégramme. Albert Maltret résidait à Roscoff (Finistère) et ses obsèques seront célébrées lundi à Berrien (Finistère).

Plus de 200 policiers mobilisés

En survolant régulièrement Paris de nuit, en dépit de l’interdiction formelle de survoler la capitale, un ou des pilotes, surnommés « Barons noirs », avaient nargué durant l’été et l’automne 1988 les AUTORITÉS françaises. Celles-ci avaient alors placé plus de 200 policiers sur les points les plus élevés de la capitale.

Le 13 octobre 1988, Albert Maltret, âgé alors de 52 ans, s’était fait prendre après un survol au petit matin de l’avenue des Champs-Élysées. Il avait été condamné à 50.000 francs d’amende et trois ans de suspension de licence.

« Les pilotes ne meurent pas, ils volent seulement plus haut dans le ciel »

Cet ancien pilote de chasse était un récidiviste. Le 10 août 1986 déjà, il avait posé son monomoteur en plein sur les Champs-Élysées, au moment où le champion olympique Guy Drut les remontait, une torche à la main, pour les besoins d’un film dePROMOTION de la candidature de Paris aux JO d’été de 1992.

« Les pilotes ne meurent pas, ils volent seulement plus haut dans le ciel », peut-on lire dans les avis d’obsèques.

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