Lettres d’amour de François Mitterrand à sa maîtresse Anne Pingeot : « Heureusement que ma mère n’a pas vu ça » déclare son fils

Jean-Christophe-Mitterrand © Malick MBOW
Jean-Christophe-Mitterrand © Malick MBOW

Alors que sortent les « Lettres à Anne », un livre compilant les quelque 1.200 lettres d’amour de François Mitterrand à Anne Pingeot, le fils de ce dernier s’est exprimé dans le JDD…

 

Le 13 octobre prochain paraîtra chez Gallimard « Lettres à Anne », une compilation de la correspondance de François Mitterrand à Anne Pingeot, sa maîtresse. Au total, sont rassemblées dans l’ouvrage quelque 1.200 lettres d’amour, écrites entre 1962 et 1995.

Plus de 20 ans plus tard, la mère de Mazarine Pingeot a décidé de publier sa correspondance. Et L’Obs proposait en avant-première cette semaine quelques extraits du livre. Ces lettres mettent en lumière, selon Jérôme Garçin un François Mitterrand « écrivain, qui fut notre dernier président à vénérer la langue française, user du subjonctif passé, connaître le chromatisme des métaphores et pouvoir écrire, comme ici, de vibrants poèmes d’amour, elle corrige, en le réévaluant à la hausse, en lui ajoutant soudain un tremblé inédit, le portrait doré à l’or fin du monarque florentin, volage, infidèle et cynique », résume-t-il.

Le fils de l’ancien président de la République et de Danielle, Jean-Christophe Mitterrand, s’est exprimé aujourd’hui dans les colonnes du JDD sur cette correspondance, qui dévoile un François Mitterrand bien différent de celui qu’il a connu : « Dans notre famille à nous on ne se touchait pas. On était sans effusion, sans contact physique. Et là, c’était apparemment le contraire  » dit-il. Puis, il exprime son soulagement, celui que sa mère Danielle ne les ai pas lues :  « Heureusement que ma mère n’a jamais lu ces lettres » se console-t-il.

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